Achat immobilier : quels sont les frais annexes que vous devrez payer ?
Vous souhaitez acquérir une maison ou un appartement ? Calculez bien votre budget car des frais annexes seront à payer en sus du prix d’achat du bien.
Un agent immobilier a joué le rôle d’intermédiaire lors de la transaction entre vous et le vendeur ? Des honoraires doivent lui être versés et ils ne sont pas encadrés.
L’annonce immobilière doit indiquer le montant de ces frais (sous la forme d’un pourcentage) et qui doit les payer, le vendeur ou l’acquéreur. En général, ils sont payés par le vendeur.
Si les honoraires sont à la charge de l’acquéreur, l’annonce doit préciser le prix de vente du bien honoraires d’agence inclus et le prix de vente du bien hors honoraires.
Un notaire peut également jouer le rôle d’intermédiaire. Sa rémunération fait l’objet d’une convention d’honoraires.
Dans le cadre d’un achat immobilier, des frais de notaire sont à payer. Ils sont à la charge de l’acquéreur. Dans l’ancien, ils représentent 7% à 8% du prix de vente et 3% à 4% dans le neuf.
Il s’agit des « droits d’enregistrement » qui reviennent en majorité à l’Etat et aux collectivités.
Les frais de notaire comprennent également les frais et débours (frais avancés par le notaire pour l’obtention de documents d’urbanisme, etc.), ainsi que la rémunération du notaire selon un barème établi en fonction du prix du bien.
À savoir, le notaire demande une provision sur le montant des frais et de ses émoluments.
Si vous financez votre projet au moyen d’un prêt immobilier, au moment du déblocage des fonds, la banque va vous demander de régler des frais, qui s’ajoutent au montant de votre emprunt.
Contracter un crédit implique des frais de dossier. Ils sont établis de manière forfaitaire ou peuvent atteindre un pourcentage du capital emprunté, indique l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil). Cette somme est négociable.
À savoir, la banque ne demande pas de frais de dossier si vous souscrivez un prêt à taux zéro (PTZ).
Un crédit immobilier est accordé sous condition de paiement des frais de garantie : caution, hypothèque ou privilège de préteur de deniers (PPD). Ils permettent à la banque de se couvrir en cas de défaillance de l’emprunteur.
Si vous choisissez l’hypothèque ou le PPD, un acte notarié est nécessaire, ce qui engendre des frais. Concernant la caution, vous versez une commission de caution et une participation au Fonds mutuel de garantie (FMG).
Avantage : en fin de prêt, s’il n’y a pas eu d’incident de paiement, une partie des sommes versées peut vous être remboursée. Mais le PPD reste la garantie qui coûte le moins cher.
Aux mensualités de crédit s’ajoute l’assurance emprunteur. Elle sécurise le remboursement du crédit à la banque, en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de l’emprunteur. Son coût dépend de différents facteurs : âge de l’emprunteur, état de santé, etc.
Source : DNA immobilier